Transmis par Philippe Dupont
J’ai appris cette histoire par Dominique Jacques, une animatrice de psychologie humaniste qui l’utilisait dans des groupes. Je l’ai par la suite adaptée à des team-buildings et autres occasions de dynamique de groupe. Je vous laisse à partir de la légende en inventer des utilisations.
L’Indonésie comprend des milliers d’îles peuplées d’êtres humains parlant des centaines de langues (c’était avant que l’indonésien, sorte d’espéranto, soit créé). Quand certains se retrouvaient pour » commercer » il leur fallait communiquer s’appréhender, se connaître et il n’y avait pas de langage commun. Ainsi naquis le Koula.
Chacun disposait du même temps (même si ni les chronomètres suisses ni les montres de Hong Kong n’avaient pas encore envahi le pays). Tour à tour, chacun s’étendait par terre et les autres, accroupis autour de lui, le touchaient. Il s’agissait d’un contact, d’une attention qui ne fut ni caresse, ni don d’énergie, ni captage mais seulement attention.
La personne étendue dispose de son temps comme elle l’entend : elle peut pleurer, crier, questionner, se relaxer. Les autres ne réagissent pas, ne répondent pas aux questions.
Il est rare de disposer de son temps, de savoir que les autres sont là mais pas trop là. Essayez.
Bon Koula !