La métaphore, c’est comme…

Je souhaite partager avec vous ma perception, quelques idées, des exemples, et vous transmettre, je l’espère, ce plaisir renouvelé à l’organisation de cet outil de créativité, qui se nomme la « métaphore » et que je mets en œuvre, lors de Coaching, Atelier de créativité, formation. Elle est une de mes accompagnatrices fidèles, née sous l’Antiquité et toujours en pleine jeunesse.

Métaphore signifie dans sa définition :

La métaphore, du metaphorá, au sens propre, transport, est une figure de style fondée sur l’analogie et/ou la substitution. C’est un type particulier d’image sans outil de comparaison qui associe un terme à un autre appartenant à un champ lexical différent afin de traduire une pensée plus riche et plus complexe que celle qu’exprime un vocabulaire descriptif concret (source Wikipedia).

Pour moi, elle est un transfert de sens, qui se présente tel un « sésame, ouvre-toi » et fait appel à l’imaginaire, c’est… une image, une représentation symbolique. Mise à l’honneur dans les années 1970 avec les techniques de créativité, elle revient en force avec le besoin d’innovation, de transformation, de changement des individus et des organisations.

Ces métaphores sont « des pépites » lorsqu’il s’agit de résoudre en le contournant, un problème sur lequel on bute. A quoi ça sert ? Je vais tenter d’y répondre, bien évidemment, par… une métaphore :

Qui n’a pas déjà vu une mouche bourdonner contre une vitre ?

Elle se cogne, virevolte, se cogne encore, longe la vitre, s’en éloigne, puis se précipite à nouveau contre elle. Et persévère.

Parfois, une autre fenêtre de la pièce est ouverte, ou une porte. Mais la mouche s’obstine.

C’est à travers cette vitre qu’elle s’acharne à vouloir absolument passer.

Pourtant, la sortie est à côté, c’est évident.

Il suffirait à la mouche de se déplacer légèrement,
de sortir du cadre de la vitre et de prendre un peu de recul
pour voir qu’il est possible de passer ailleurs.

Mais, direz-vous, ce n’est qu’une mouche.

C’est vrai, mais nous ? Ne nous arrive-t-il pas de « faire la mouche » ? De nous acharner à essayer toujours la même méthode, ou la même façon de penser ?

La métaphore permet de nous dégager de nos systèmes contraignants et de défense, pour aborder le problème sous un jour nouveau. Cet instant où la nécessité de transformer son projet, ou la situation à faire évoluer en métaphore-rêve, représente l’étape clé du changement : « Provoquer soi-même le changement, l’anticiper, l’utiliser comme un levier, plutôt que le subir » Lawrence J. Peter, est une de mes métaphores privilégiée.

Au-delà des différentes techniques de propositions créatives, la métaphore est création d’une histoire à écrire, à dessiner, à poétiser, qui entraîne la personne, dans une dimension insoupçonnée. Elle permet au « Nouvel Inventeur », d’imaginer, de s’élever – telle une montgolfière – tiens encore une métaphore, et d’explorer ce qui n’est pas encore survenu. Grâce à cette création mentale, il est possible d’inventer, de découvrir, d’explorer et de décider.

Petite conclusion éphémère : ce que j’aime dans le langage métaphorique, lorsque je communique avec les enfants, les adultes, c’est cette compréhension immédiate qui surgit et qui s’accompagne d’un sourire complice.